En cas d’accident
1. Les bons réflexes si vous êtes victime d'un accident
Premiers secours : pour vous et les autres:
Vous protéger et protéger:
Si vous n'êtes pas blessé, ou simplement égratigné, et que vous pouvez le faire en toute sécurité, déplacez votre machine vers le côté de la route, hors de la circulation. Puis balisez les lieux de l'accident, et une fois la zone protégée, donnez l'alerte. Sur autoroutes, voies rapides et tunnels, utilisez en priorité les bornes d'appel d'urgence implantées tous les deux kilomètres. Leur numéro permet de localiser précisément le lieu de l'accident. Sinon composez le 18 pour les pompiers ou le 112 à partir d'un mobile. Pensez au 15 pour le SAMU et au 17 pour la police et la gendarmerie. En cas de blessure, alertez ou faites alerter les secours, et attendez leur arrivée. Si vous le pouvez, administrez-vous les gestes de premiers secours..
Constat et procès-verbal:
Pour tout accident corporel grave - s'il y a blessure ou décès - les forces de l'ordre doivent établir un procès-verbal. C'est la police nationale en zone urbaine, la gendarmerie en zone rurale et les CRS sur quelques autoroutes qui en sont chargés. Si vous êtes sur les lieux et en état de le faire, incitez tous les témoins à fournir leur témoignage. Au minimum relevez leurs coordonnées (au moins le numéro de leur plaque d’immatriculation), si les forces de l'ordre ne le font pas. Relevez également tous les indices permettant de reconstituer l'accident : traces de freinage, débris, fonctionnement des feux tricolores, obstacles à la visibilité, etc. Si vous en avez la possibilité, prenez quelques photos avant de remplir le constat.
Déclaration à l'assurance:
Sur le plan administratif et juridique, la première chose à faire après un accident est de le déclarer à votre compagnie d'assurance dans les plus brefs délais : par téléphone, mail ou fax si possible. Précisez au minimum le lieu, la date et l'heure, et tout autre élément connu à ce moment.. Sur le plan administratif et juridique, la première chose à faire après un accident est de le déclarer à votre compagnie d'assurance dans les plus brefs délais : par téléphone, mail ou fax si possible. Précisez au minimum le lieu, la date et l'heure, et tout autre élément connu à ce moment.. Même si vous n’êtes pas secouriste, vous allez pouvoir rassurer et soutenir la victime. Attention à vos paroles : même si la victime ne répond pas, elle vous entend peut-être. Efforcez-vous de la maintenir consciente et de la convaincre de ne pas bouger : elle peut souffrir d’un traumatisme qui pourrait s’aggraver en cas de mouvement. Par ailleurs, ne laissez jamais une victime seule, sans surveillance. Enfin, si elle se relève seule, vérifiez tout de même qu’elle n’a pas subi un traumatisme crânien. Pour cela, posez-lui quelques question simples : « Avez-vous mal quelque part ? » ; « Quel jour est-on ? » ; « Que vous est-il arrivé ? ». Si elle répond correctement et de façon raisonnée, conseillez-lui quand même d’aller consulter au plus vite un médecin, afin d’écarter tout risque ou toute complication. Si la victime vous semble confuse dans ses propos, dans ses réponses, appelez au plus vite les secours. Si l’accidenté reste au sol, ne le déplacez sous aucun prétexte, au risque d’empirer ses blessures, notamment au niveau de la colonne vertébrale. En revanche, dégagez délicatement ses voies respiratoires. Pour cela, ouvrez son blouson, desserrez sa ceinture et/ou sa cravate, déboutonnez le col de sa chemise ou son chemisier. S’il s’agit d’une femme et qu'elle est allongée sur le côté, dégrafez son soutien-gorge. Enfin, détachez éventuellement la jugulaire du casque, mais uniquement la jugulaire. Ne touchez surtout pas au casque. Là encore, tout mouvement pourrait s’avérer fatal pour la victime en cas de traumatisme.. Vous êtes témoin d’un accident de moto ou de voiture: Avant tout, le meilleur moyen de protéger les victimes d'un accident - mais également les usagers alentour – est d’éviter le sur-accident. Pour cela, balisez les lieux en installant un périmètre de sécurité : placez par exemple votre moto en amont de l’accident, au moins à une cinquantaine de mètres. Pensez à couper le contact de votre moto et celui du véhicule accidenté. En cas de virage aveugle, placez votre 2-roues avant le virage. Même démarche si l’accident s’est déroulé après un sommet de côte, placez votre moto en haut de la montée, afin de la rendre la plus visible possible. C'est comme cela que vous alerterez les autres usagers de la route. Dans tous les cas, mettez un clignotant ou les warnings (si votre machine en possède), voire placez la moto face au sens d’arrivée, avec les feux de croisements allumés. Dans l’idéal, demandez à deux adultes de se placer à 100 ou 150 mètres de part et d'autre de l’accident, munis de gilets réfléchissants, de linges de couleur claire à agiter en bord de route ou, de nuit, de lampes électriques pour attirer l’attention des conducteurs en approche. Si possible, demandez également à un automobiliste un triangle de présignalisation. Et si vous circulez souvent de nuit, prévoyez d’emmener des bâtons phosphorescents : vendus à prix modique, ils ne prennent pas de place sous la selle (encore moins dans le top-case) et s'avèrent très utiles. Une fois jetés à terre (pour bien faire, plusieurs dizaines de mètres avant et après l’accident), ils brillent pendant environ 30 minutes et sont visibles de loin. Une bonne alerte est le point de départ d’une bonne intervention. Mieux vaut plusieurs appels qu’aucun. Si une personne vous dit avoir déjà alerté les secours, mais qu’elle semble ne pas l’avoir fait correctement, rappelez. Procédez à un examen rapide de la situation et de la victime pour donner les bonnes informations. La personne accidentée est-elle consciente ? Posez-lui des questions simples (”Est-ce que tu m’entends ? Que s’est-il passé ?”). Si elle ne répond pas, elle n’est pas forcément inconsciente, peut-être n’arrive-t-elle pas à s'exprimer. Demandez-lui alors de vous serrer la main (sans bouger le bras) ou de cligner des yeux. Respire-t-elle ? Commencez par faciliter les mouvements respiratoires en dégrafant ceinture et bouton de pantalon. Ouvrez délicatement la veste pour dégager les voies respiratoires. Dans le cas d’une personne inconsciente, placez doucement la main sur son ventre, durant une dizaine de secondes, pour sentir les mouvements du diaphragme. Respire-t-elle ? Son cœur bat-il ? La prise du pouls au poignet ou à la gorge se réalise facilement sur une personne non-blessée, mais se révèle plus délicate sur une personne traumatisée. Il est vital également de vérifier que la victime ne saigne pas abondamment. Ça n’arrive pas qu’aux autres : un jour ou l’autre vous risquez d’être victime d’un accident. Personnes à contacter en cas d'urgence, groupe sanguin, premières démarches : parce qu'elles vont faciliter l'intervention des secours, quelques précautions préalables peuvent tout changer
2. Les premiers gestes de secours à accomplir sur un accident
Premiers pas de secouriste:
Ne jamais enlever un casque:
3. Que faire si vous êtes témoin d’un accident ?
Pouvez-vous aider les victimes et si oui, comment ? Pour évitez de céder à la panique, mémorisez la procédure des secouristes : le P – A – S. Un bon moyen mnémotechnique pour se souvenir des trois principales actions à engager: Protéger – Alerter – Secourir.Quant à la rédaction du constat, vous pouvez être sollicité par les protagonistes.
Balisez les lieux de l'accident
4. Alertez et renseignez les secours
5. Accident : les précautions qui peuvent tout changer
Pensez à toujours garder sur vous, dans votre portefeuille, un papier sur lequel vous aurez pris la peine d’indiquer les renseignements qui simplifieront le travail des secouristes et leur permettront de gagner un temps précieux :
- la ou les personnes à contacter en cas d’urgence,
- votre groupe sanguin,
- les renseignements médicaux vous concernant (allergies, traitements suivis, affections chroniques, antécédents, désaccord sur le don d'organes, etc.).
Le portable, un allié en cas d’urgence
Même si vous êtes inconscient, votre portable peut être d'un grand secours. Pensez à entrer dans le répertoire de votre téléphone un ou plusieurs numéros « ICE » (In Case of Emergency, en cas d’urgence) ou ECU (en cas d’urgence). La plupart des smartphones intègrent les numéros ICE ou des applications spéciales, qui permettent d’appeler le contact d’urgence même avec le téléphone déverrouillé. Il suffit par exemple sur un Samsung d’ajouter un contact dans le groupe ECU – En Cas d’Urgence ou sur un iPhone de télécharger l’ICE App.